Guerre et paix

Pause dans le génocide, libération des otages. Les tyrans pérorent. 

Les discours de Trump et Netanyahou à la Knesset furent une tragédie qui aurait été comique (façon Brecht et Ionesco) s’il s’agissait d’une pièce et qu’elle n’impliquait pas autant de victimes. « La paix par la force » façon Trump-Netanyahou, c’est la destruction de l’autre et l’autocongratulation pour les crimes perpétrés.  (voir le document témoin de ces crimes : Gaza, génération génocidée réalisé par Aymeric Caron)

Dans cette époque qui dépasse les fantasmes de 1984 d’Orwell (battu à plate couture), un nouvel épisode symptomatique : le Nobel de la paix (réclamé par Trump), donné à la version vénézuélienne du néo-fasciste de la Maison-Blanche, désormais idole d’Israël.  

« Quand j’ai quitté mes fonctions, le Venezuela était prêt à s’effondrer, nous l’aurions pris, nous aurions obtenu tout ce pétrole, il aurait été juste à côté » a déclaré Donald Trump. De retour au pouvoir, il s’emploie à prendre « tout ce pétrole » et, dans la foulée du prix Nobel de la paix de sa complice putschiste d’extrême droite Maria Corina Machado, le président des États-Unis assume une guerre secrète de changement de régime menée par la CIA et dit se préparer à une invasion militaire du pays… en attendant de recevoir lui-même le Nobel de la paix, comme il le réclame (sinon il va s’énerver et tout casser !). 

Machado sait comment il faut parler. Elle avait déclaré : « Je promets qu’un jour, nous entretiendrons des relations étroites entre le Venezuela et Israël. Je suis convaincue que notre gouvernement transférera notre ambassade israélienne à Jérusalem. Cela témoignera de notre soutien à l’État d’Israël. ».  En attendant, cette "grande démocrate" a réclamé le blocus et la famine pour le peuple vénézuélien qu’elle promet de vendre à ses amis dès qu’elle aura pris le pouvoir par l'assassinat et le coup d’État.

 

FACE À CETTE MASCARADE MACABRE

Venezuelllaaaaa....  Tiens, voici un autre point de vue que le point de vue dominant : Au Venezuela, des Andes aux côtes centrales et aux terres de Miranda, Lara ou Cumanacoa, des militant(e)s, des compagnes ou compagnons pêcheurs, cultivateurs de café, de canne à sucre et de cacao luttent aux côtés de l'équipe du Mouvement des Sans Terre du Brésil pour réaliser le rêve communard d'Hugo Chávez. Un combat dans lequel les femmes deviennent une force décisive... Un documentaire de Victor Hugo Rivera et de Thierry Deronne, disponible dans l'abonnement à CinéMutins. 

LA MÉMOIRE DE THOMAS SANKARA

Le 15 octobre 1987 était assassiné le capitaine Thomas Sankara, élu président du Burkina Fasso quatre ans plus tôt. Un militaire, comme Chavez, lui aussi portant des idées plutôt de "gauche" disons, collectivistes, ce qui est cohérent si on y pense vraiment. Comme Lumumba, comme Allende, comme toujours, les présidents progressistes qui ont œuvré pour le peuple ont été éliminés par ceux qui inspirent aujourd’hui les nouveaux dirigeants belligérants du monde moderne. Il fallait se débarrasser de ces modèles encombrants pour les dirigeants véreux, il s’agissait surtout de tuer l’espoir. Mais, tant que l’idée que d’autres voies sont possibles persiste encore quelque part dans un coin du monde et de nos têtes, que des gens œuvrent pour re-inventer sans cesse d’autres contre-feux, tout n’est pas perdu. Capitaine Thomas Sankara de Christophe Cupelin contient une somme d’archives impressionnantes qui en disent long sur ce personnage d’une grande finesse, qui faisait face à des méprisants voulant asservir le peuple africain. Un documentaire accessible à ne pas manquer, disponible dans l’abonnement à CinéMutins.

 

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