Chant d'hiver

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Bande annonce
Réalisation Otar Iosseliani
Année 2015 Durée 01H57 Langue VF

Synopsis

Certaines ressemblances sont troublantes. Ainsi celle de ce vicomte guillotiné, pipe au bec, pendant la terreur, d'un aumônier militaire au torse tatoué comme un truand et baptisant à la chaîne des militaires, pilleurs et violeurs, avec un clochard parisien réduit à l'état de planche par un rouleau compresseur et finalement d'un concierge lettré - mais aussi trafiquant d'armes - d'un gros immeuble. Presque tous les personnages du film se croisent dans cet immeuble, sauf bien sûr les sans-abri que les flics transbahutent d'un lieu à l'autre sans ménagement. Et pourtant au milieu de tout ce chaos, il y a des espaces de rêve, des histoires d'amour, de solides amitiés qui peut-être nous permettent d'espérer que demain sera mieux qu'aujourd'hui.

 

Revue de presse

Transfuge : La poésie de Iosseliani est la plus lucide qui soit.

Télérama : Chant d'hiver emprunte son titre à une chanson géorgienne : « C'est l'hiver, ça va mal, les fleurs sont fanées, mais rien ne nous empêche de chanter. » C'est la morale de ce film léger et fou : si la mélancolie s'y introduit, par inadvertance, elle est aussitôt désamorcée par un gag de dessin animé.

Critikat.com : Tout sémillant et tout inégal que soit ce "Chant d’hiver", Iosseliani nous rappelle que le cinéma peut être à la fois un lieu d’imagination, un art de la coupe qui est une arme tranchante, un art servant à la circulation des espaces-temps et à la conservation – un théâtre utopique, un théâtre communautaire, un théâtre de la révolution, un théâtre anachronique.

Le cinéaste Otar Iosseliani, chantre des plaisirs simples, est mort (Le MONDE)

Ce Géorgien inclassable et discrètement subversif, qui avait fui la censure de l’URSS pour la France, a signé des films peuplés de personnages prenant la tangente, héritiers du cinéma muet et de Jacques Tati. Il est mort à 89 ans, le 17 décembre.

Nombre d’artistes se cassent les dents à vouloir saisir l’ineffable légèreté de la vie. Otar Iosseliani, lui, semblait entretenir avec elle un commerce privilégié, avoir conclu un pacte secret. Unique, inclassable, le cinéaste est mort dimanche 17 décembre à Tbilissi, à l’âge de 89 ans.

Naturalisé français, il était originaire de Géorgie, cette petite République du Caucase de 4 millions d’âmes, longtemps restée sous le joug de Moscou, mais où les faveurs du climat et des sols ont façonné des mœurs plus méridionales que soviétiques, une « dolce vita » chiche et fataliste tournée vers les plaisirs commensaux. Iosseliani en fut le dépositaire, même une fois exilé en France pour échapper à la censure, et partout où se posait sa caméra (Paris, la campagne, le Pays basque dans Euskadi, mais aussi Venise dans Lundi matin et jusqu’au Sénégal pour Et la lumière fut), ressurgissait comme un petit morceau de Géorgie excentrique, pays de chants et d’augustes tablées.

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Proposé par Universciné Pays de production France, Georgie Zone de diffusion Monde / France

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