Adieu, plancher des vaches !

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Bande annonce
Réalisation Otar Iosseliani
Année 1999 Durée 01H57 Langue VF

Synopsis

Nicolas vit dans un château régi par sa mère, une femme d’affaires autoritaire. Son père boit et joue au train électrique. Nicolas fuit chaque jour le domaine familial pour rejoindre à Paris ses amis, clochards ou voyous.

Prix Louis-Delluc 1999

« Adieu, plancher des vaches ! tente de ressusciter le Paris de mon imaginaire, où l'on peut vivre en paix, en se saluant, en se serrant la main. Où l'on prend le temps de donner du temps aux amis, pour vivre ensemble le plaisir de ne rien faire. Pour moi la ville est le personnage central du film. » (Otar Iosseliani)

Revue de presse

Les Inrockuptibles : L'air de rien, sur un registre faussement mineur(...) Adieu, plancher des vaches ! poursuit et atteint un rêve presque aussi vieux que le cinéma, celui du "film total".

Télérama : Aérien et drôle, Otar Iosseliani signe une fable douce, ironique et alcoolisée.

Chronicart.com : Adieu, plancher des vaches ! fonctionne essentiellement par le biais d'un brillant système de rencontres, de retours et de reprises qui permettent les trajets d'un personnage à un autre (...)

Le Monde : Adieu, plancher des vaches ! est un film qui ne fait pas mentir son titre. On n'y touche littéralement pas terre (...). Iosseliani invente une exaltation discrète de l'hédonisme.

Aller plus loin

Dialogue avec Otar Iosseliani et Martine Marignac autour d'« Adieu, plancher des vaches ! » à la cinémathèque. A voir ici

Le cinéaste Otar Iosseliani, chantre des plaisirs simples, est mort (Le MONDE)

Ce Géorgien inclassable et discrètement subversif, qui avait fui la censure de l’URSS pour la France, a signé des films peuplés de personnages prenant la tangente, héritiers du cinéma muet et de Jacques Tati. Il est mort à 89 ans, le 17 décembre.

Nombre d’artistes se cassent les dents à vouloir saisir l’ineffable légèreté de la vie. Otar Iosseliani, lui, semblait entretenir avec elle un commerce privilégié, avoir conclu un pacte secret. Unique, inclassable, le cinéaste est mort dimanche 17 décembre à Tbilissi, à l’âge de 89 ans.

Naturalisé français, il était originaire de Géorgie, cette petite République du Caucase de 4 millions d’âmes, longtemps restée sous le joug de Moscou, mais où les faveurs du climat et des sols ont façonné des mœurs plus méridionales que soviétiques, une « dolce vita » chiche et fataliste tournée vers les plaisirs commensaux. Iosseliani en fut le dépositaire, même une fois exilé en France pour échapper à la censure, et partout où se posait sa caméra (Paris, la campagne, le Pays basque dans Euskadi, mais aussi Venise dans Lundi matin et jusqu’au Sénégal pour Et la lumière fut), ressurgissait comme un petit morceau de Géorgie excentrique, pays de chants et d’augustes tablées.

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Proposé par Universciné Pays de production France Zone de diffusion Monde / France

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