Synopsis
Fils d’agriculteurs, le cinéaste-photographe Raymond Depardon propose ici un voyage dans le monde rural. "L’approche" est le premier chapitre de sa trilogie Profils paysans, pleine de tendresse pour cette catégorie socio-professionnelle trop souvent oubliée.
UNE TRILOGIE
- Profils paysans 1 : l’approche (2001)
- Profils paysans 2 : le quotidien (2005)
- Profils paysans 3 : la vie moderne (2008)
LA PAROLE AUX TIMIDES
"Je filme des gens qui vivent dans un autre monde, et qui sont devenus une minorité. Après plusieurs années de repérages, c’est dans la moyenne montagne que j’ai trouvé les personnes les plus isolées. Ce sont elles qui nous ont le plus touchées. (...) Il faut donner la parole à des timides, à des silencieux. Il ne faut pas entendre que les bavards, les grandes gueules et ceux qui ont le bagout. Il faut aussi filmer ceux qui sont peut-être un peu moins sympathiques, plus méfiants, des personnes âgées, très âgées qui ont une vraie personnalité, une vraie nature ou des jeunes pleins d’énergie déterminés à faire leur métier sans idéologie néo-rurale." (Raymond Depardon, à propos de son projet de trilogie Profils paysans)
Raymond Depardon a filmé durant dix ans des paysans en Lozère, Haute Saône, Ardèche et en Haute-Loire et nous fait ici entrer dans leurs fermes avec un naturel extraordinaire. Cette bouleversante trilogie débute avec ce film qui parle, avec une grande sérénité, de nos racines et du devenir des gens de la terre. Un cinéma envisagé avant tout comme un art du temps, de la patience et de l’enregistrement de traces laissées par les humains.
Revue de presse
Les Inrockuptibles : " Par sa patience et sa discrétion, le cinéaste signe un de ses plus beaux films, œuvre pudique qui élève les éleveurs sans forcer les choses."
Chronic’art.com : "A lire l’inventaire, on croirait une suite de clichés sonores, mais la force du documentaire est justement de ne pas faire un tableau convenu de la campagne, de ne pas verser dans la mythologie, qu’elle soit noire (...) ou heureuse (...)"
Fluctuat.net : " Depardon donne à voir ce que l’on ne soupçonnerait pas à première vue. Derrière la rudesse, derrière ces sourires fuyants, il capture la peur de l’avenir, le manque d’affection."
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