Synopsis
Marseille en plein été. À 20 ans, Omar et sa bande, moniteurs de centre aéré et respectés du quartier, classent les filles en deux catégories : celles qu'on baise et celles qu'on épouse. Le retour de Carmen, amie d’enfance ex-prostituée, bouleverse et questionne leur équilibre, le rôle de chacun dans le groupe, leur rapport au sexe et à l’amour.
Revue de presse
La Septième Obsession : Si le film est sans pitié envers les hommes, cette chronique de leur violence est aussi celle de leurs angoisses (le sexe comme rite de passage à l’âge adulte), ce qui les rend finalement plus attachants. Prïncia Car est d’une précision absolue dans ses dialogues, sa direction de comédiens, mais aussi son approche sociologique qui ne supplante jamais ses personnages incroyables, si beaux et vrais, jusque dans les rôles secondaires qui incarnent tous quelque chose.
Positif : Un magnifique pont dans lequel les femmes peuvent s'extraire main dans la main.
Bande à part : Premier long-métrage tourné à Marseille avec de jeunes acteurs débutants confondants, Les Filles Désir est un petit bijou d’humour et de justesse.
FranceInfo Culture : Les Filles désir est un film d'apprentissage, de ses envies d'abord, de ses désirs (amoureux ou sexuels) ensuite et de son corps enfin. Tout est une question de trouver son rythme, de ne pas griller les étapes de notre vie en s'enfermant trop tôt dans des schémas nocifs et précoces. La fin du récit, résolument positif et poétique, prend du temps à arriver, mais ne déçoit pas.
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