Synopsis
Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?
Revue de presse
Les Cahiers du cinéma : Philibert appréhende ces patients non par le versant de la maladie, mais par la quête impossible d’une norme fantasmée. Il révèle ceux que nous plaçons dans les marges de notre ordre social comme des versions plus détruites, plus instables de ce que nous sommes.
Les Inrockuptibles : Dans le regard des résident·es d’Averroès et Rosa Parks, il y a une familiarité inquiétante. Le triptyque de Nicolas Philibert nous tend un miroir.
Le Monde : Devant la caméra se succèdent différents patients et praticiens, avec le temps qu’il faut pour que la souffrance soit énoncée. Plus encore que des « cas », ce sont des personnes que le film révèle et, avec elles, des parcours de vie.
Libération : Pas de voyeurisme, pas de surplomb, simplement un regard et une écoute attentive, le geste du cinéaste accompagnant ainsi celui du personnel hospitalier. Il nous rapproche des patients davantage qu’il nous en éloigne, les failles dévoilées semblant souvent des versions XXL d’aspérités dont chacun mesurera s’il peut les faire siennes.
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