Synopsis
Camillo est décédé en 1968. Près de cinquante ans plus tard, Marco Bellocchio rassemble toute sa famille pour un déjeuner. Avec sa famille il s'interroge sur Camillo, son jumeau disparu à l'âge de 29 ans.
Les frères. Les petits-enfants. La sœur de la petite amie de l'époque. Un psychiatre. Un prêtre. En parlant avec chacun d'eux, en se remémorant ces années et ces faits, Marco reconstitue les morceaux du passé, donnant enfin corps à un fantôme qu'il a côtoyé toute sa vie.
À travers sa famille, il fait revivre l'histoire de son frère, sans filtres ni pudeur, presque comme une enquête, qui reconstitue une époque et tisse le fil rouge de son cinéma.
Revue de presse
Les Cahiers du cinéma : La voix off à la première personne joue ici un rôle déterminant, mais la prouesse du montage tient surtout à l’entrelacs de documents privés et d’archives publiques qui, à rebours de toute vulgate marxisante, sont mises au service de la quête personnelle.
L'Obs : L’intelligence du cinéaste consiste à éviter ici le piège de l’auto-psychanalyse. Une magistrale réflexion sur son parcours politique et esthétique avec, en arrière-fond, l’histoire de son pays et ses contradictions idéologiques.
Les Fiches du cinéma : "Marx peut attendre" dessine les contours de Camillo, frère jumeau de Marco Bellocchio, dont le suicide aura teinté de bile noire la carrière du cinéaste. Un documentaire de facture classique mais dynamité de l'intérieur par le regard, caustique et fédérateur, du survivant.
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