Synopsis
En 1964, Klein filme Cassius Clay se payant la tête de la presse, faisant le clown à l’entraînement, dans les coulisses, à la pesée. Avec sa victoire inattendue, Cassius Clay devient champion du monde des poids lourds, un héros pour les Noirs, l’athlète le plus connu du monde, l’homme le plus célèbre de la planète. Mais Klein n’en a pas fini avec le "Champ". Ali refuse de partir combattre au Vietnam qu’il considère comme une guerre injuste : "No Vietnamese ever called me a nigger". Il est interdit de boxe aux États-Unis alors qu’il est au sommet de son art. Cela casse temporairement sa carrière. Dix ans après, à Kinshasa, Ali ressuscite avec sa victoire sur George Foreman. Il a retrouvé sa légende, sa couronne et il est de nouveau le plus grand.
Avec : Cassius Clay, George Foreman, Malcolm X, Angelo Dundee, Chris Dundee, Jack Nilon, Sonny Liston, George Harrison, Paul McCartney, Ringo Starr, John Lennon...
Revue de presse
Les Inrockuptibles : " “Sans moi, la boxe serait morte”, déclare Cassius Clay, alias Muhammad Ali, en 1964. Sans lui, c’est carrément la fierté et l’espoir du peuple noir qui seraient morts en 1968 à Memphis avec Martin Luther King. Dans Muhammad Ali the greatest, tableau pop calligraphié sorti en 1974, le photographe William Klein en fait la poétique démonstration."
Télérama : "Le film qu’a tiré William Klein de ce match historique est aussi passionnant qu’un thriller. Interviews de Clay, de son entourage, de journalistes, reportages dans la rue, revue de presse, tous ces éléments se fondent pour constituer une radioscopie extraordinaire de l’événement dans toutes ses dimensions. Son film, bien sûr, doit beaucoup à la personnalité de Cassius Clay qui, aussi bien en 64 qu’aujourd’hui, fait preuve d’un humour délirant (et diablement efficace), doublé d’une lucidité politique peu commune sur ses frères de race. Au-delà de la boxe, le film de William Klein présente, à dix ans d’intervalle, un témoignage plein d’enseignements sur le réveil des Noirs aux U.S.A. Et l’évolution d’un pays de l’Afrique, décolonisée. Ce n’est pas là le moindre de ses mérites."
L’Humanité : "L’important c’est la réalité du personnage qu’il parvient à nous restituer dans toute sa vérité, sa complexité, son ambiguïté, la révélation de la rupture existant entre Ali et l’environnement africain, dont il se réclame. Par là, le film de William Klein atteint une dimension dépassant, de loin, les limites de la boxe."
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