Synopsis
Dans la région reculée du Nord Este au Brésil, le petit village de Toritama est un microcosme du capitalisme impitoyable. Chaque année, plus de 20 millions de paires de jeans sont produites dans des usines de fortune. Les gens du pays travaillent sans arrêt, fiers d’être maîtres de leur temps. Pendant le Carnaval, seul moment de loisir de l’année, ils transgressent la logique de l’accumulation des biens, vendent leurs affaires sans regret et fuient vers les plages à la recherche du bonheur éphémère.
Revue de presse
L’Humanité : Marcelo Gomes touche juste en alliant avec grâce la réflexion sociale à l’esthétique.
Libération : "L’ubérisation du monde, à la toucher du regard, la voilà dans ce film. "En attendant le carnaval" documente, en faisant le choix d’une esthétique chiadée poussée à la limite constante du « trop » (trop beau, d’entrée : l’ouverture est proprement sidérante), une population de micro-entrepreneurs heureux du néolibéralisme effréné, de l’exploitation sauvage qui leur permet de travailler comme des mules pour faire de l’argent"
Télérama : "Tant qu’on aura besoin de faire les fous, c’est que le monde n’aura pas complètement perdu la boule, nous rassure Marcelo Gomes. Mais peut-on ne vivre qu’en attendant le carnaval ? Un grand film sur le bonheur, finalement."
aVoir-aLire.com : "Un chant poétique et militant en faveur d’un Brésil, au bord de la rupture, qui espère après l’épouvante du labeur, les réjouissances du carnaval."
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