Synopsis
À partir de 11 ans. 6 courts métrages aux techniques d’animation et aux philosophies très différentes pour apprivoiser la mort avec poésie, nostalgie ou humour.
Présentation par folimage
Folimage n’a jamais reculé devant un thème délicat : l’immigration, la différence ou le handicap sont des sujets qui nous tiennent suffisamment à cœur pour y avoir récemment consacré des programmes pour les petits.
Allions-nous flancher devant la grande faucheuse ? Certainement pas ! Après avoir soigneusement sélectionné des films évoquant la mort comme nous espérions l’aborder avec les plus grands, Ta mort en short(s) voit enfin le jour.
Tout en évoquant la disparition, le deuil et la tristesse, l’ensemble du programme est un hymne à la transmission, aux souvenirs et à toutes les richesses que nous laissent ceux qui partent : beaucoup d’amour pour mieux croquer la vie !
PÉPÉ LE MORSE
Sur la plage sombre et venteuse, Mémé prie, Maman hurle, les frangines s’en foutent, Lucas est seul. Pépé était bizarre comme type, maintenant il est mort.
César du meilleur court-métrage d’animation en 2018
Mon papi s’est caché
Un grand-père explique à son petit-fils qu’il devra prendre grand soin de son jardin après sa mort. S’ensuit une discussion, touchante et poétique, sur les traces qui restent après la disparition d’un être cher…
La Petite Marchande d’allumettes
Directement adapté du célèbre texte d’Andersen, le film raconte le sort d’une petite marchande qui tente de vendre des allumettes, dans une grande ville, en plein hiver. N’y parvenant pas, pour se réchauffer un peu, elle finit par brûler toutes les allumettes. Ces instants de chaleur, volés à la morsure du froid, sont accompagnés par des visions heureuses qui culminent avec l’apparition de sa défunte grand-mère, « la seule personne qui avait été bonne pour elle ».
Chroniques de la poisse
La Poisse est un homme à tête de poisson. De sa bouche s’échappent des bulles qui portent malheur. Lorsque l’une d’elle suit un personnage, le sort s’acharne sur lui…
Mamie
Mamie habite en Gaspésie dans une maison faisant dos à la mer. L’univers cloîtré de la vieille dame bascule lorsqu’elle reçoit un avis d’expropriation. Ce déracinement se fait sous le regard de sa petite-fille qui interroge l’absence de liens entre elles.
Los dias de los muertos
Gonzalo, mort depuis peu, retourne chez sa femme Séléné à l’occasion de « Los Dias de los Muertos ». Alors qu’il espérait manger des burritos et des beignets aux patates, il découvre que Séléné lui a cuisiné un poisson microscopique…
Revue de presse
Bande à part : "En moins d’une heure, toutes les émotions sont là. Vif et remuant."
Le Monde : "Chacun de ces films est singulier : Pépé le morse, de Lucrèce Andreae, langage cru et univers fantasmagorique, a obtenu le César du meilleur court-métrage d’animation en 2018. La Petite Marchande d’allumettes, d’Anne Baillod et Jean Faravel, est d’une grande beauté graphique. Los Dias de los muertos, de Pauline Pinson, ainsi que les Chroniques de la poisse, d’Osman Cerfon, rivalisent d’humour noir. Plus tendres sont Mamie, de Janice Nadeau, et Mon papi s’est caché, d’Anne Huynh."
Libération : "Des merveilles aux approches radicalement différentes : la mort y est chamanique, absurde et slapstick, mélancolique ou encore gastronomique."
Télérama : "Douceur poétique ou humour noir… Pour évoquer la mort auprès des préados, cette audacieuse compilation regroupe plusieurs courts métrages sélectionnés dans des festivals — dont le césarisé Pépé le Morse, de Lucrèce Andreae. Mais aussi un inédit, le charnel Mon papi s’est caché (2018), d’Anne Huynh, aux pastels gras sur cire, pour un rendu entre anime japonais et tableau impressionniste."
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