Synopsis
Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées deux familles, les Braguine et les Kiline. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino.
Elles y vivent en autarcie, selon leurs propres règles et principes. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Sur une île du fleuve, une autre communauté se construit : celle des enfants. Libre, imprévisible, farouche. Entre la crainte de l’autre, des bêtes sauvages, et la joie offerte par l’immensité de la forêt, se joue ici un conte cruel dans lequel la tension et la peur dessinent la géographie d’un conflit ancestral.
VU par les mutins
Rêver du retour à une vie près de la nature et des besoins élémentaires... Si seulement, il n’y avait pas ces foutus voisins ! Ce documentaire, c’est l’histoire universelle de l’humanité, mené de façon très subtile avec des images exceptionnelles. Idéal, si vous voulez finalement rester chez vous à regarder des films en VOD.
Un entretien avec le réalisateur sur le blog documentaire.
Revue de presse
Bande à part : "Le cinéaste et plasticien Clément Cogitore signe un documentaire d’une puissance visuelle et sonore inouïe : Braguino, western existentiel et conte sur l’enfance, est un film touché par la grâce."
Le Monde : "Cet extraordinaire montage, d’où jaillissent une multitude d’éclairs visuels et de clignotements sonores qui semblent émerger des ténèbres originelles, montre à quel point le rêve d’autarcie épouse les contours de la paranoïa. Admirable de bout en bout."
Transfuge : "Des chasseurs, des clans, des ours, la nuit, la forêt : Braguino plonge ses racines dans la matière première du récit : le conte et la tragédie. Et prouve que cette matière est toujours vive."
Les Cahiers du cinéma : "La force de Braguino réside dans ses affinités avec les songes ou le cinéma de fiction le plus évocateur, dans la construction de visions jaillies d’un fond d’obscurité qui marquent durablement par tout ce qu’elles contiennent de mythes ressurgis, d’affleurement symbolique, d’étonnement permanent et de familiarité profonde, oubliée."
Fiche technique
Directeur de la photo : Sylvain Verdet
Scénariste : Clément Cogitore
Directrice de production : Agnès Divoux
Montage : Pauline Gaillard
Montage son : Julien Ngo-Trong
Mixage : Franck Rivolet
Auteur de la musique : Éric Bentz
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