Synopsis
À l’hôpital, soignants et soignantes interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédiens. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Mais l’idéal relationnel prôné en formation est-il applicable dans un système hospitalier de plus en plus à bout de force ? Peu à peu, la simulation devient un exutoire aux malaises qui rongent l’institution…
Festivals
Cinéma du Réel 2024 – Prix du jury jeune Ciné + et Mention spéciale du prix des bibliothèques
Festival de Douarnenez 2024
Festival Résistance 2024
Cinémonde 2024
Festival du film social de Nice 2024
Festival du film d’éducation 2024
Festival Filmer le travail 2025
Revue de presse
Les Cahiers du cinéma : L’intelligence et l’enjeu du film tiennent dans ce raccord entre situations : Sauve qui peut n’organise pas seulement un rapport entre soignants apprentis et aguerris, il articule plus profondément des expériences où la souffrance rencontre l’empathie.
L'Humanité : Parfois, même si l’on sait les scènes jouées dans le cadre d’une formation, l’émotion est telle qu’elle installe le doute, jusqu’à se demander si de vrais patients ne se sont pas immiscés dans l’exercice. C’est la preuve que le dispositif cinématographique en forme de jeu de miroirs imaginé par Alexe Poukine fonctionne.
Les Fiches du cinéma : En filmant des ateliers dans lesquels des comédiens sont invités à rejouer des situations vécues par des soignants, Alexe Poukine décline le dispositif du splendide Sans frapper (2019) et signe une œuvre politique, dans le meilleur sens du terme, sur l’hôpital.
Lire la suite