Synopsis
L'histoire d'un film qu'on croyait perdu.
En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir « leur » film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris...
Revue de presse
Culturopoing.com : Beauté ultime du film, si les Kunas ne renient rien de ce qui les relie à la société des Blancs, c’est bien une voie d’émancipation qui se dessine.
La septième obession : À l’ère des réalisateurs démiurges, le cinéma n’a que rarement l’opportunité de montrer qu’il peut aussi avoir sa volonté propre. DIEU EST UNE FEMME lui en offre une : se sachant vue par ceux qui doivent la voir, la pellicule respire.
Le Monde : Près de cinquante ans plus tard, Andrés Peyrot se rend dans le village d’Ustupu, où le souvenir de cette visite reste vivace. Son documentaire contourne l’écueil qui s’offrait à lui : la critique, à cinquante ans de distance, du geste de Gaisseau serait chose trop aisée.
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