Et si nous réfléchissions à deux fois avant de foncer tête baissée dans les promesses du progrès technique ? A l’heure où nos sociétés basculent dans un désordre inédit et misent sur la surenchère technologique, certains choisissent au contraire de s’investir dans une dynamique de sobriété : la low-tech. Cette démarche écologique consiste à concevoir ou à diffuser des techniques et des savoir-faire utiles, durables et accessibles à tous. Nous partons à la rencontre de citoyens qui se battent pour démocratiser cette approche. Qu’ils soient jeunes ingénieurs, agriculteurs ou entrepreneurs, ils réparent leurs machines du quotidien, s'alimentent en énergie ou fabriquent leurs propres moyens de production. Ces pionniers nous donnent un aperçu de ce que pourrait être le monde d'après…
Revue de presse
Première : Outre la réponse d’un réalisateur face à notre dépendance au high-tech, Low Tech est un film qui transcende sa forme conventionnelle pour se laisser porter par son message d’urgence chargé d’espoirs.
Mr Mondialisation : Pollution, addiction, obsolescence, entraves aux libertés… Les limites liées à la croissance des high-techs sont de plus en plus prégnantes. Une démarche écologique concrète se développe aujourd’hui en opposition à ce modèle : les low-techs, qui visent à concevoir et à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous. En quête d’un mode de vie plus sobre, un groupe de citoyens se bat pour démocratiser cette approche dans tous les domaines de la vie sociale : l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’éducation, l’économie, etc. Dans le film Low-tech, au cinéma le 7 juin 2023, le réalisateur Adrien Bellay part à leur rencontre.
Le relève et la peste : La technique, oui, mais pour quoi faire ? C’est en voulant répondre à cette question que le réalisateur Adrien Bellay est allé à la rencontre de nombreuses personnes bâtissant un monde plus juste et plus joyeux dans toute la France. Les pionniers des low-techs ont décidé de ne pas céder aux sirènes de la surenchère technologique. Loin d’un retour à la bougie, ces apprentis bricoleurs, qu’ils et elles soient jeunes ingénieurs, agriculteurs ou entrepreneurs, réparent leurs machines du quotidien, s’alimentent en énergie ou fabriquent leurs propres moyens de production. Plongée au cœur des low-tech.