Synopsis
Insoumises, rebelles, incomprises ou simplement mal-aimées. Comme tant d’autres femmes, Édith, Michèle, Éveline et Fabienne ont été placées en maison de correction à l’adolescence.
Aujourd’hui, portée par une incroyable force de vie, chacune raconte son histoire et révèle le sort bouleversant réservé à ces « mauvaises filles » jusqu’à la fin des années 1970 en France.
Revue de presse
Culturopoing.com : La réussite du long-métrage tient à la grande intimité de son atmosphère, le film ne changeant de direction que pour les scènes montrant l’institut abandonné : à la clarté du jour très présente dans les entretiens succède alors une ambiance froide et anxiogène, comme si la caméra tentait de sonder les murs délabrés afin d’en faire ressurgir les fantômes.
Les Inrockuptibles : Comment filme-t-on l’horreur ? Mauvaises filles d’Émérance Dubas choisit le minimalisme éclairant d’un dispositif réduit. Une caméra flottante et omnisciente déambule dans une belle bâtisse déserte, effritée par le temps, poussière, gravas et papiers peints qui se décollent des murs.
Positif : Merci à la cinéaste d’avoir libéré une parole aussi essentielle et de transmettre le récit d’une répression systémique dont ces femmes ont été victimes dans l’indifférence générale.
La réalisatrice
Émérance Dubas est réalisatrice et scénariste. Formée en Histoire de l’art, elle débute par des installations audiovisuelles et des portraits d’artistes : Buren dans la ville (2014), Retour à la base (2011), Poupées de lumière (2008), Dolo, le dernier Dogon (2002). Filmer la parole est au cœur de ses réflexions. Mauvaises Filles est son premier long métrage documentaire.
Festivals
Champs-Élysées Film Festival 2022 | Compétition - Long métrages indépendants français
Festival 2 Cinéma de Valenciennes | Prix des étudiants et Prix du Public
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