Synopsis
En Birmanie, le « Vénérable W. » est un moine bouddhiste très influent. Partir à sa rencontre, c’est se retrouver au cœur du racisme quotidien, et observer comment l’islamophobie et le discours haineux se transforment en violence et en destruction. Pourtant nous sommes dans un pays où 90% de la population est bouddhiste, religion fondée sur un mode de vie pacifique, tolérant et non-violent.
Revue de presse
Télérama : La démonstration est magistrale. En même temps qu’il mène son enquête, Barbet Schrœder s’interroge. « Les principes du bouddhisme doivent nous permettre de limiter les mécaniques du mal, dit un moine qui s’oppose à Wirathu. Dès lors qu’il y a violence, le bouddhisme est détruit. » Non seulement le bouddhisme n’a rien empêché ici, mais il est devenu le cheval de Troie de l’horreur. De quoi pousser le réalisateur vers une méditation plus universelle sur le venin de la parole haineuse.
CinemaTeaser : Images d’archives insoutenables, entretiens qui font froid dans le dos, témoignages de journalistes et d’activistes pour les droits de l’Homme : Barbet Schrœder lève le voile sur le chemin mental et politique de la haine et livre un grand documentaire comme un signal d’alarme.
Les Fiches du cinéma : D’interviews en contre témoignages, d’images d’archives de massacres en propos fielleux paisiblement assumés du Vénérable W, Barbet Schrœder renvoie en miroir Myanmar et l’Occident, créant une avertissement aussi urgent que nécessaire, salutaire qu’édifiant.
Critikat : C’est dans ces instants a priori platement pédagogiques, qu’apparaît en toute netteté la formidable réussite du projet de Schrœder, à la hauteur de ses nobles ambitions.
Les Inrockuptibles : Comme dans les deux précédents volets de sa trilogie, Barbet Schrœder montre sans juger, faisant entière confiance à l’intelligence du spectateur. [...] Il nous rappelle une fois encore que les pires horreurs ne sont pas étrangères à l’humanité mais lui sont consubstantielles. Les salauds ne sont pas des monstres ou des extraterrestres mais des êtres humains.
Le Monde : "Pour pallier cette ignorance, Barbet Schroeder a construit un film qui, moins qu’un portrait, est comme le diagramme de la mécanique du mal à l’œuvre. Et cette dissection est si précise, si argumentée, qu’elle prend une portée universelle."
Fiche technique
Réalisation et scénario : Barbet Schroeder
Photographie : Victoria Clay-Mendoza
Musique : Jorge Arriagada
Montage : Nelly Quettier
Narration : Bulle Ogier et Barbet Schroeder
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