The ambassador

Le journaliste Mads Brügger, muni d’un faux-passeport diplomatique, s’envole pour la République Centrafricaine. Sur place, il se fait passer pour une riche homme d’affaires, une couverture pour infiltrer un important trafic de diamants. À travers ce documentaire et au péril de sa vie, ce reporter nous dévoile les rouages d’un système politique corrompu.
Festivals de Sundance 2012

VU PAR LES MUTINS : UN DOCUMENTAIRE ÉDIFIANT

Quand on a vu ce documentaire (qui malgré de nombreux festivals internationaux n’est jamais sorti au cinéma en France), on n’en est pas revenu. Le réalisateur Mads Brügger s’infiltre, au péril de sa vie, dans le monde merveilleux des diplomates en Centrafrique. Et ses trouvailles son édifiantes : frayant avec les politiciens ripoux et les trafiquants de diamants, le film nous expose un pays où règne la corruption à tous les étages, et le rôle déterminant de Paris. Comme dans cet extrait hallucinant où le chef de la sécurité du pays, explique tranquillement que "la France considère la République centrafricaine comme son livret de caisse d’épargne".

Revue de presse

Les Inrockuptibles : "Après un documentaire fou en Corée du Nord, le danois Mads Brügger s’invente une identité d’ambassadeur en République Centrafricaine dans le film-pamphlet The Ambassador. Moins débile que Borat, moins consensuel que Michael Moore, le nouveau visage (grimaçant) du documentaire politique."
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Le New York Times : "Une satire du cynisme européen et de la corruption des élites africaines".

Films-documentaire.fr : "À l’heure où les richesses du continent africain sont pillées par des bandits sans scrupule, The Ambassador soulève, de manière dérangeante, les trappes malodorantes de la corruption et du néocolonialisme en République Centrafricaine."

L’Humanité : "Film barré, qui pourrait rappeler parfois, en moins violent et au second degré, les rocambolesques « SAS » du réac Gérard de Villiers que l’on dévorait jadis en catimini."
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