Synopsis
Un ex-employé viré qui proteste bruyamment et campe devant l’usine…
Un contremaître qui met en danger la production parce que sa femme le trompe…
Une stagiaire irrésistible…
A la veille de recevoir un prix censé honorer son entreprise, Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, doit d’urgence sauver la boîte.
Il s’y attelle, à sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron ?
Revue de presse
L'Humanité : El Buen Patron est une comédie noire montée sur ressort qui parle sans faux-semblant de la violence du monde du travail. Leon de Aranoa brouille les pistes, parvient à nous rendre sympathique ce patron pervers au sourire de façade. Il a compris que l’humour peut être une arme d’insoumission massive.
La Croix : « Merci, patron ! », chantaient naguère les Charlot. Leur esprit parodique aurait pu servir de bande-son à cette désopilante comédie espagnole, satire d’un certain paternalisme, incarné par un Javier Bardem au sommet de son art.
Marianne : Le cinéaste espagnol Fernando León de Aranoa signe une tragi-comédie grinçante mettant en scène les déboires d’un chef d’entreprise faussement sympathique, incarné par un Javier Bardem exceptionnel dans la peau de ce « bon patron » sans foi ni loi. Énorme succès dans son pays.
Positif : Sous des allures de petit récit satirique de la vie d’une entreprise, démarre une comédie humaine délicieuse et cruelle. Elle va se déployer au rythme des jours de la semaine et aller crescendo jusqu’à un embrasement de tragédie, comme à l’opéra.
Lire la suite
Capitalisme - Comédie - Patron