Synopsis
Paris, années 80. Elisabeth vient d’être quittée par son mari et doit assurer le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit, où elle fait la connaissance de Talulah, jeune fille désœuvrée qu’elle prend sous son aile. Talulah découvre la chaleur d’un foyer et Matthias la possibilité d’un premier amour, tandis qu’Elisabeth invente son chemin, pour la première fois peut-être. Tous s’aiment, se débattent... leur vie recommencée ?
Revue de presse
L’Humanité : Ni nostalgique ni désenchanté, Mikhaël Hers se fraie un chemin dans une décennie mal-aimée, entre désir de liberté et angoisse du lendemain. Il rend aussi un bel hommage au cinéma à travers le personnage de Talulah et sa fascination pour Pascale Ogier, dont la mort prématurée, en 1984, a révélé la face sombre de l’insouciance.
Les Inrockuptibles : L’émouvante beauté des Passagers de la nuit tient dans le mystère de ces films qui procurent la sensation de voir se transformer à l’écran le geste le plus insignifiant en un vibrant acte romanesque, l’éclosion sublime de petits riens.
Transfuge : un grand film fragile sur les arrachements affectifs (entre amants comme entre parents et enfants), une splendide déambulation urbaine, nocturne et proustienne, un bijou sensoriel
Bande à part : La petite musique de Mikhaël Hers se déploie dans ce quatrième long-métrage romanesque et bouleversant. Les Passagers de la nuit n’a rien d’un film noir, mais tout d’un cheminement lumineux.
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