Nicolas Contant

Nicolas Contant

Nicolas Contant est directeur de la photographie, formé aux métiers de la prise de vues à l’ENS Louis Lumière et l’Universiade Federal Fluminense (Brésil). Son approche du cinéma se fait par la prise de vues, par l’expérimentation, en prenant le temps de l’immersion.
Son premier documentaire Sans savoir où demain nous mènera (57 min, 2010), est un road-movie portant sur le rapport entre hasard et incertitude. Acte de naissance (54 min, 2012), est un portrait de femmes qui ont décidé d’accoucher chez elles. Ce documentaire montre une approche personnalisée et humain des pratiques de santé, une alternative à l’hôpital.
Il travaille également comme directeur de la photographie sur des documentaires (Le Saphir de Saint Louis, de José Luis Guérin, Locarno 2015 ; Tonnerre roulant sur Bagdad, long-métrage de Jean-Pierre Krief, Arte) comme sur des fictions (La fille et le fleuve, long-métrage d’Aurélia Georges, l’ACID à Cannes 2014, Nevers, long-métrage d’Emilie Lamoine).
Enfin, il anime un atelier de prise de vues documentaire au master pro Documentaire : Écriture des Mondes Contemporains de l’Université Paris 7.
Le Groupe Cinéma du centre Artaud est d’abord constitué de ceux d’Artaud que le film initié par Nicolas Contant a intrigué. Puis, dans l’esprit des Groupes Medvedkine, le Groupe Cinéma, collectif informel et changeant, rassemble des individus, camarades, collègues, (« humains, artistes et poètes »), tous concernés par la représentation de la maladie et volontaires pour une expérience de cinéma collectif.
Voir son site : nicolascontant.cargo.site

Films de Nicolas Contant

1 Film
Couv.

Contre toute lumière dansent mes ombres ABOVOD

À 26 ans, tandis que j’élevais seul ma fille de 5 ans, j’ai perdu la vue suite au déclenchement d’une maladie génétique. L’étendue des possibles s’est alors réduite à la mesure de la dévastation de mon champ visuel. Je percute les panneaux de circulation, je suis trompé par les miroirs et provoque des dérapages mal contrôlés. Serai-je un clown sans masque ? Depuis que l’étiquette handicap me colle à la peau, je n’ai de cesse d’écarter mes barreaux.