A Liverpool aujourd’hui, un vieil homme meurt. En mettant de l’ordre dans ses papiers, sa petite-fille découvre son passé de militant anti-franquiste.
Printemps 1936, un jeune anglais au chômage, quitte Liverpool pour se joindre à la lutte contre le fascisme, dans les premiers jours de la guerre civile d’Espagne. Il rejoint la section internationale d’une milice républicaine, sur le front en Aragon, et aux côtés de Bernard, Lawrence, Coogan et Blanca, il se battra contre les fascistes.
Festival de Cannes 1995 - Prix de la critique internationale
César du meilleur film étranger 1996
« J’ai voulu raconter l’histoire d’une révolution trahie. Expliquer comment, à chaque tentative de changement, la gauche gâchait tout espoir. Témoigner d’une lutte de pouvoir - ici entre anarchistes, trotskistes et communistes. Montrer que la révolution populaire a échoué par la faute du P.C. et de la politique de Staline (...) Mon message est simple : le socialisme n’a pas échoué, il reste à faire. Aujourd’hui que le bloc communiste s’est effondré, cette leçon est précieuse ».
Ken Loach
Les Inrockuptibles : "Après avoir passé des années à enregistrer les grandeurs et misères de la classe ouvrière anglaise, Ken Loach s’aventure pour la première fois hors des îles Britanniques. Ce coup-ci, il trimballe sa caméra, son regard et ses idées politiques en Espagne, très précisément à l’époque de la guerre civile. Autant le préciser d’entrée, l’auteur de Kes n’a pas investi ce terrain pour en revenir avec un film consensuel, avant-programme pour dossiers de l’écran qui présenterait le pour et le contre au nom de toutes les parties, pommade qui caresserait les cicatrices de l’histoire dans le sens de l’objectivité. Non, ce qui l’intéresse, c’est comment et pourquoi un vent d’espoir immense est retombé comme un soufflé. (...) Loach filme les oubliés, les va-nu-pieds, les déshérités de toutes espèces, les révoltés de toutes époques. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous dans le cinéma de Ken Loach.
Le Nouvel Observateur : " Le film est beau, émouvant, et profondément empreint de compassion. C’est un sentiment rare au cinéma."
Le Monde Diplomatique : "Dans une mise en scène solide, sans fioritures, où alternent scènes de bravoure sur le terrain et une attention égale aux destins individuels, Ken Loach prend nettement parti pour les positions révolutionnaires de l’extrême-gauche trotskiste, favorable à la redistribution immédiate des terres aux paysans"
Réalisateur : Ken Loach
Scénario : Jim Allen
Décors : Martin Johnson
Montage : Jonathan Morris
Musique : George Fenton
Image : Barry Ackroyd
Produit par : Rebecca O’Brien
Production exécutive : Sally Hibbin Gerardo Herrero et Ulrich Felsberg
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